En phase avec l’émergence de discours sur une crise de la sensibilité (Zhong Mengual et Morizot, 2018), il est possible d’observer divers champs d’études qui encapsulent les valeurs de cohabitation entre les vivants. Les approches écosomatiques du mouvement, que l’on peut penser héritières des pratiques d’éducation somatique, de performances et de danse post-moderne et contemporaine, semblent s’inscrire directement dans ce courant de pensée qui informe différemment nos rapports au monde, au vivant et au non-vivant. Entre promenade sensible et flânerie volontaire, errance jardinière s’articule comme une invitation à échanger avec les Jardins de Métis, une pratique écosomatique qui aspire à tisser l’imaginaire à la sensation, le mouvement au lieu. Notamment inspiré de la réflexion de Nayla Naoufal sur le Paysage comme pédagogie (2020), il s’agit d’aller à la rencontre du site, de découvrir sa charge, de multiplier ses significations, de déplier ses récits. Afin de répondre aux invitations de nos corps et de l’environnement, l’artiste vous invite à porter des vêtements confortables et adaptés aux jeux en extérieur.

Activité gratuite à l'achat d'un accès quotidien aux Jardins de Métis (l'achat doit être complété à l'inscription). Les membres des Amis des Jardins de Métis devront présenter leur carte de membre valide à l'entrée du site.